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Blason de Kermavan

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Armoiries de Kermavan - Lesquelen

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Les vitraux

 

Au chevet, les baies jumelées de la maîtresse-vitre ont beaucoup souffert au fil des siècles. Elles avaient certainement fière allure à leur création située dans les décennies 1430-40.

 

  

 

 

 

 

Un relevé réalisé en 1614 par Jean Bouricquen, verrier et peintre héraldiste de Saint-Pol de Léon permet de connaître ce que représentaient ces vitraux, du moins dans la partie supérieure des baies. Ils ont été offerts par Tanguy de Kermavan. Ils mettaient en scène des unions de Kermavan avec des familles nobles du secteur, le tout surmonté de leurs blasons dont il reste quelques vestiges.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous connaissons cette puissante famille de Kermavan, connue aussi sous les noms de Carman, Kerman ou Kermaon. Le berceau de cette noble famille d'épée est situé à Kernilis, sur le site anciennement fortifié du Carman. Il est tout proche de la chapelle Saint-Jean, à peine cinq kilomètres en empruntant les chemins de la campagne de Plouvien.

 

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur le dessin de Bouricquen on pouvait voir, sur les trois panneaux sud, le donateur Tanguy de Kermavan, en armure et cotte armoriée, l'épée au côté, agenouillé devant le Christ. Son épouse, Marguerite du Chastel est agenouillée en prières, vêtue d'une robe aux armes anciennes des Kermavan et des siennes.

Sur les trois panneaux nord, on pouvait voir le père du donateur, Tanguy de Kermavan, lui aussi en armure et cotte armoriée, agenouillé et en prières. Il est accompagné par Saint Sébastien reconnaissable au faisceau de flèches qu'il tient dans sa main. Cet illustre personnage a été chambellan du duc de Bretagne Jean V.  Capitaine de Brest en 1423, il a commandé une compagnie pour la délivrance de Jean V en 1420. Derrière lui se tient Aliette de Quélen du Vieux Chastel qu'il a épousée en 1409.

 

   Il ne reste rien des panneaux coloriés décrits par Jean Bouricquen, mais les écussons du remplage supérieur ont partiellement subsisté. Malgré leur vétusté, ils sont précieux par leur ancienneté et rareté. Le lion d'azur des Kermavan, surmonté d'une tête d'ange, laisse penser que le tout a été créé par un atelier de talent et devait avoir fière allure.

 

 

 

Au sommet du tympan, dans le soufflet supérieur de la baie sud, subsistent les armoiries du duc de Bretagne. Bien qu'elles soient à-demi effacées, on devine encore les hermines de Bretagne. Leur rareté mérite qu'elles soient mentionnées et protégées. Cet écusson rappelle les liens très étroits qui unissaient les Kermavan et Jean V, duc de Bretagne décédé en 1442.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem a rajouté ses armoiries au 17e. On devine l'écusson « de gueules à la croix d'argent » presque effacé, hélas.

 

 

 

 

 

 

 

 

Des recherches récentes ont pu mettre en évidence l'originalité de ces précieux vestiges qui, après les travaux de restauration, devraient retrouver tout leur éclat.

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Baie nord selon Bouricquen - 1614

Baie sud selon Bouricquen - 1614

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Armes de l'Ordre de Saint-Jean de Jérusalem que l'on peut deviner (2).JPG
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Armes de Jean V, Duc de Bretagne 

Il est urgent de restaurer....JPG

On peut encore deviner les armes de l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem”

Armes de l'Ordre de 
Saint-Jean de Jérusalem

Vue extérieure des blasons

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Pour en savoir plus sur les vitraux de la chapelle, vous pouvez consulter cette notice sur la base ArmmA (Armorial monumental du Moyen Âge) : 

Et "Recherches Héraldiques en Léon" par Michel Mauguin et Paul-François Broucke :

Les vitraux nous offrent une belle surprise...

  Les vitraux du tympan ont été déposés . Ils sont en cours de restauration . La phase de nettoyage a commencé et elle a d'ores et déjà permis une magnifique surprise !

  Sous les couches de poussière accumulées au fil des siècles , un beau visage est apparu . Il est accompagné par de fins motifs d'architecture , sans doute un culot .

  Ces éléments remarquables sont certainement contemporains de la chapelle , c'est à dire qu'ils nous permettent de remonter aux années 1430  -1440 .

  On retrouve dans ces dessins la finesse du trait déjà remarquée dans l'angelot qui tient les armoiries de la famille de Tanguy de  Kermavan , ou Carman , qui a été le commanditaire de ces vitraux .

  Nous avons hâte de voir le résultat final de la restauration qui permettra à ces vestiges du 15e de retrouver leur éclat .

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